Les progrès rapides et continus en intelligence artificielle, notamment générative (IAG), posent des défis à l’enseignement supérieur : non seulement font-ils évoluer les exigences du marché du travail et conséquemment les contenus de formation, mais ils laissent voir des opportunités d’innovation tant pédagogique que pour les apprentissages. Des organismes de l’État québécois se sont vus confiés des mandats d’analyse et de recommandations au gouvernement et aux acteurs des écosystèmes concernés, mentionnons le Conseil de l’innovation du Québec (CIQ) avec son rapport Prêt pour l’IA, ou le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) qui ont publié au printemps 2024 le rapport IA générative en enseignement supérieur : enjeux pédagogiques et éthiques. Ces documents suggèrent des pistes intéressantes pour nos institutions et notre pôle et recoupent parfois les conclusions de la journée du 31 mai 2023 Vers un usage responsable de l’IA générative en enseignement supérieur organisée par le PIM. 

En ce qui a trait aux pratiques pédagogiques et à l’apprentissage, l’IAG est maintenant bien présente en enseignement supérieur. Des personnes enseignantes et étudiantes en ont témoigné de façon éloquente lors des colloques soutenus par le PIM à l’hiver 2024. À cet égard, le PIM peut se rallier aux recommandations que le CSE et le CEST font au Ministère de l’Enseignement supérieur (MES) à l’égard de la recherche et du transfert de connaissance. En ce qui a trait au besoin de formation en lien avec les transformations du marché du travail, le CIQ rappelle à juste titre les responsabilités des cégeps et des universités à cet égard.